J’ai vu ce film cette semaine, au moment même où je vivais des heures difficiles. Évidemment, toute fiction à une possibilité de fin heureuse. Je ne livrerai pas la chute. Si au moins la vie était comme cela. Les sentiments univoques sont légion. Pourquoi, pourtant je ne suis pas si laideron? Ça vous arrive, vous, d’avoir des fantômes qui sortent du placard? Y a de quoi se flinguer parfois tant les revers sont amers. Mais bon, on se convainc sans grande conviction que l’on doit se retrousser les manches et on se dit que demain sera une meilleure journée. Mais on se sent seuls. Drôlement seuls.
En ce moment j’aurais plutôt tendance à considérer le destin ingrat et injuste. Parce que lorsqu’on a mis tous ses efforts pour déblayer ce qui est malsain et que ce malsain, tel un crachat infectieux, vous revient au moment où vous vous y attendez le moins, c’est pas fort-fort.
Parce que lorsque l’on dépose sa confiance dans les bras des inconnus et que ceux-ci vous jettent à la moindre inquiétude, c’est pas fort fort. Ces mêmes inconnus à qui on aurait donné sa chemise et qu’on a aimés, et protégés aussi, qui insistent pour souligner qu’ils ne sont pas impliqués émotivement.. Comme si l’amour et le respect étaient réservés aux liens intimes. Remarquez, l’amitié comme je la conçois est aussi empreinte d’une certaine intimité.
Ce sont des inconnus et ils demeureront inconnus.
Pendant que certains se font aller l’entregent on se cantonne dans nos petits plis et nos peurs et on s’en veut un peu même si on sait qu’on aurait pas pu faire autrement. Parce que c’est le peu de respect de soi-même qu’on imagine avoir.
C’est à ce moment là qu’on se dit cette phrase chargée émotivement; «Y’a pas de place pour les Ovide Plouffe du monde entier». Et on vise la retraite et l’isolement, parce que le romantisme n’a plus la cote, on s’en fout éperdument.
Nous entretenons des relations utilitaires. Les sites de sociabilisation en sont remplis de ces liens utilitaires. C’est bien pratique mais désolant. On se perd entre les termes «amis» et «contacts».
J’aimerais bien que cela me donne le courage de créer, savez, le coup de fouet qui redonne un élan, parce qu’il bouscule. J’admire les gens qui ont de l’ambition ou la foi. Ça les porte au moins. En ce moment, je doute vraiment de l’avenir.
Bon, comme ce carnet n’a à peu près pas de lecteurs, je me demande vraiment où va tout ce virtuel…
En ce moment j’aurais plutôt tendance à considérer le destin ingrat et injuste. Parce que lorsqu’on a mis tous ses efforts pour déblayer ce qui est malsain et que ce malsain, tel un crachat infectieux, vous revient au moment où vous vous y attendez le moins, c’est pas fort-fort.
Parce que lorsque l’on dépose sa confiance dans les bras des inconnus et que ceux-ci vous jettent à la moindre inquiétude, c’est pas fort fort. Ces mêmes inconnus à qui on aurait donné sa chemise et qu’on a aimés, et protégés aussi, qui insistent pour souligner qu’ils ne sont pas impliqués émotivement.. Comme si l’amour et le respect étaient réservés aux liens intimes. Remarquez, l’amitié comme je la conçois est aussi empreinte d’une certaine intimité.
Ce sont des inconnus et ils demeureront inconnus.
Pendant que certains se font aller l’entregent on se cantonne dans nos petits plis et nos peurs et on s’en veut un peu même si on sait qu’on aurait pas pu faire autrement. Parce que c’est le peu de respect de soi-même qu’on imagine avoir.
C’est à ce moment là qu’on se dit cette phrase chargée émotivement; «Y’a pas de place pour les Ovide Plouffe du monde entier». Et on vise la retraite et l’isolement, parce que le romantisme n’a plus la cote, on s’en fout éperdument.
Nous entretenons des relations utilitaires. Les sites de sociabilisation en sont remplis de ces liens utilitaires. C’est bien pratique mais désolant. On se perd entre les termes «amis» et «contacts».
J’aimerais bien que cela me donne le courage de créer, savez, le coup de fouet qui redonne un élan, parce qu’il bouscule. J’admire les gens qui ont de l’ambition ou la foi. Ça les porte au moins. En ce moment, je doute vraiment de l’avenir.
Bon, comme ce carnet n’a à peu près pas de lecteurs, je me demande vraiment où va tout ce virtuel…
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