Pourtant, pari réussi dans le cas de «De l’impossible retour de Léontine en brassière». Offert par le Groupe de Poésie Moderne au Théatre d'Aujourd'hui. Commentaire que j’écris «à chaud», à la sortie de la pièce. Non seulement je me suis dilatée la rate mais j’ai aussi apprécié la profondeur de cet humour tout en finesse. Les références jubilatoires à l’histoire de l’art, les clins d’œil aux personnages plus ou moins marquants de notre patrimoine, les tournures qui frisent parfois l’exercice de style m’ont vraiment beaucoup, beaucoup plu. Efficace, touchant, désopilant.
Les comédiens (et la comédienne) s’en donnent à cœur joie (pour notre plus grand plaisir) dans ce jeu tout à fait sportif et riche. Le mot plaisir serait celui qui décrirait le mieux l’état dans lequel je me suis trouvée durant le temps (qui m’a paru trop court) de cette représentation.
L’écran (malheureusement approximativement fabriqué – qui semblait un peu fragile aux manipulations) sert bien dans le contexte et à la mise en scène. La musique est très bien fignolée, elle se joue, elle aussi de références plus ou moins marquées à des courants musicaux connus et moins connus: Schaeffer, Xénakis, etc. Ai également été soufflée par le rythme, l’équilibre des tensions comiques – dramatiques.
Les comédiens, dont l’énergie déployée semble unir autour d’un projet commun (me semblait-il) offrent une palette d’émotions, ma foi, très large. J’ai particulièrement apprécié celui de Christophe Rapin parce que très intense mais ils sont tous bons!
Si vous pouvez, courrez entendre ce texte qui fait beaucoup de bien en ce novembre qui pointe. On nous le sert en plusieurs saveurs : les mots sonnent tantôt comme du Marc Favreau, tantôt comme du vieux français, tantôt comme quelqu’un qui tente d’apprendre le français, tantôt comme la langue parlée dans la rue…Et tutti quanti. C'est une langue subtile, dynamique et vivante: moderne, quoi!L’écran (malheureusement approximativement fabriqué – qui semblait un peu fragile aux manipulations) sert bien dans le contexte et à la mise en scène. La musique est très bien fignolée, elle se joue, elle aussi de références plus ou moins marquées à des courants musicaux connus et moins connus: Schaeffer, Xénakis, etc. Ai également été soufflée par le rythme, l’équilibre des tensions comiques – dramatiques.
Les comédiens, dont l’énergie déployée semble unir autour d’un projet commun (me semblait-il) offrent une palette d’émotions, ma foi, très large. J’ai particulièrement apprécié celui de Christophe Rapin parce que très intense mais ils sont tous bons!
Bref, on s’amuse et on dédramatise à l’aide de concepts, d’une musicalité, de la poésie…de la vie!