Au moment où j’entamais mon popcorn dans les émanations de chlore du cinéma DuParc, les premières images crues, violentes et cruelles de Slumdog Milionaire sévissaient. On peut dire que ce film a les défauts de ses qualités : ce qu’il nous dévoile vaut amplement ce qu’il tente de dénoncer. Hourra pour le courage et la force de nous montrer des cités telles qu’elles sont; sales, encombrées…Bravo pour le réalisme de l’impitoyable état de survie des humains pris dans ce bain (c’est le cas de le dire). Les images sont vraiment bien tournées, le casting est excellent, le montage quasi sans failles. La musique très appropriée.
Je dois dire que j’ai tout de même un problème avec le fil conducteur et la fin. Cette poursuite du bonheur à l’américaine, cette pensée magique que l’argent peut tout régler. J’ai ressenti un certain malaise devant l’universalité de cette croyance, de ces valeurs. Penser qu’il n’y a pas d’autre porte de sortie, pas d’autre issue.
Je me suis demandée à quoi sert le cinéma, ce cinéma. Ses innombrables scènes de poursuites pourraient nous faire croire qu’il s’agit ici d’un film d’action. Ça pourrait aussi être de la propagande pour la loterie et les jeux, quand on sait qu’il y a tant de gens pauvres qui investissent des sommes bien au-dessus de leurs moyens dans ces impôts sur le rêve…
Je préfère penser que le personnage principal est aux prises avec un but, un objectif suprême : la retrouver coûte que coûte et y voir, par là, un film d’amour. La dernière scène, ultra kitsh m’a confortée avec cette idée. Un soupçon d’ironie et une beurrée de fondant à la guimauve.
Je dois dire que j’ai tout de même un problème avec le fil conducteur et la fin. Cette poursuite du bonheur à l’américaine, cette pensée magique que l’argent peut tout régler. J’ai ressenti un certain malaise devant l’universalité de cette croyance, de ces valeurs. Penser qu’il n’y a pas d’autre porte de sortie, pas d’autre issue.
Je me suis demandée à quoi sert le cinéma, ce cinéma. Ses innombrables scènes de poursuites pourraient nous faire croire qu’il s’agit ici d’un film d’action. Ça pourrait aussi être de la propagande pour la loterie et les jeux, quand on sait qu’il y a tant de gens pauvres qui investissent des sommes bien au-dessus de leurs moyens dans ces impôts sur le rêve…
Je préfère penser que le personnage principal est aux prises avec un but, un objectif suprême : la retrouver coûte que coûte et y voir, par là, un film d’amour. La dernière scène, ultra kitsh m’a confortée avec cette idée. Un soupçon d’ironie et une beurrée de fondant à la guimauve.