Il vaut vraiment la peine de se déplacer pour vivre les expériences proposées par Christian Marclay à DHC art malgré le froid et l’humidité qui nous affectent à Montréal ces jours-ci. Les merveilleux locaux dans le vieux Montréal permettent une visite des plus agréable et offrent l'espace nécessaire à ce type d'expo. Je ne connaissais pas le travail de Christian Marclay, en fait, je n'en avais jamais fait l'expérience. Dès le début de la visite, l'oeuvre «telephones» m'a réjouie. Simple et tout à fait efficace comme montage. Mais ce n'est pas que ludique, il y a de l'absurdité intelligente dans ce qu'il propose.
J'y allais pour «guitar drag» et n'ai pas été déçue. Ce film insupportable autant par son propos que par sa facture auditive est vraiment incontournable. Je n'en dis pas plus...Que dire du «crossfire» qui nous place au centre d'échanges de coups de feu, vraiment éloquent.
Et puis, il y a la pièce de résistance, montage sur quatre écrans dont l'écho et les harmonies m'ont laissée perplexe, comme si la musique trouvait elle-même la manière et le chemin pour se répondre.
Des expériences dont on ne peut faire l'économie... même s'il y a plein d'extraits sur youtube, à mon avis, il faut vraiment aller tenter cela. Et c'est gratuit, ouvert le w.e...
Ai poursuivi la soirée chez JoliFou sur Beaubien. j'avais beaucoup aimé la première fois mais là, je ne sais pourquoi, les plats étaient hyper salés. Pour le foie gras on peut légèrement comprendre mais l'osso buco et les rapinis...?! Et ma vis-à-vis avait commandé un poisson tout aussi salé. Non contents de saupoudrer allègrement les plats, le pain l'était aussi. Fleur de sel nous a-t-on dit. Je veux bien, mais à part assoiffer, je vois pas l’intérêt. Trop trop décevant, dommage.
Le bouquet fut le film «Home» (toujours au Beaubien, d’où le lien), un film insignifiant. Déjà que je ne sois pas fan de Isabelle Hupert (qui est vraiment tellement maigre qu’on a l’impression qu’elle va s’effacer de la pellicule, non mais c’est vraiment exagéré, en tout cas…) Le comédien principal est très bon par ailleurs et les enfants aussi, mais on ne va nulle part et pour paraphraser le film on demeure sur la voie d’accotement, cinématographiquement parlant. C’est long. Trop long, même s’il y a une tension dramatique assez forte, elle ne nous transmet rien sinon que l’envie qu’ils en finissent pour de bon. Et que venait faire la chanson «Wild is the wind» interprétée par Nina Simone à la toute fin ? C’est ma chanson préférée quasi toutes catégories alors ce genre d’emploi légèrement gratuit m’a choqué !
En fait Isabelle Hupert joue tellement toujours sur le même registre qu’on peut se demander si elle a vraiment lu le scénario ou si elle est victime de son type de casting i.e. une femme froide, un peu cinglée ou dans un état limite, parlant peu. Si vous aimez, vous ne serez pas déçus.
J’aurais dont dû louer le film «Towel head» et rester à la maison si je ne l’avais pas déjà vu…cet ovni cinématographique dégage pour sa part, une étrangeté intéressante.
J'y allais pour «guitar drag» et n'ai pas été déçue. Ce film insupportable autant par son propos que par sa facture auditive est vraiment incontournable. Je n'en dis pas plus...Que dire du «crossfire» qui nous place au centre d'échanges de coups de feu, vraiment éloquent.
Et puis, il y a la pièce de résistance, montage sur quatre écrans dont l'écho et les harmonies m'ont laissée perplexe, comme si la musique trouvait elle-même la manière et le chemin pour se répondre.
Des expériences dont on ne peut faire l'économie... même s'il y a plein d'extraits sur youtube, à mon avis, il faut vraiment aller tenter cela. Et c'est gratuit, ouvert le w.e...
Ai poursuivi la soirée chez JoliFou sur Beaubien. j'avais beaucoup aimé la première fois mais là, je ne sais pourquoi, les plats étaient hyper salés. Pour le foie gras on peut légèrement comprendre mais l'osso buco et les rapinis...?! Et ma vis-à-vis avait commandé un poisson tout aussi salé. Non contents de saupoudrer allègrement les plats, le pain l'était aussi. Fleur de sel nous a-t-on dit. Je veux bien, mais à part assoiffer, je vois pas l’intérêt. Trop trop décevant, dommage.
Le bouquet fut le film «Home» (toujours au Beaubien, d’où le lien), un film insignifiant. Déjà que je ne sois pas fan de Isabelle Hupert (qui est vraiment tellement maigre qu’on a l’impression qu’elle va s’effacer de la pellicule, non mais c’est vraiment exagéré, en tout cas…) Le comédien principal est très bon par ailleurs et les enfants aussi, mais on ne va nulle part et pour paraphraser le film on demeure sur la voie d’accotement, cinématographiquement parlant. C’est long. Trop long, même s’il y a une tension dramatique assez forte, elle ne nous transmet rien sinon que l’envie qu’ils en finissent pour de bon. Et que venait faire la chanson «Wild is the wind» interprétée par Nina Simone à la toute fin ? C’est ma chanson préférée quasi toutes catégories alors ce genre d’emploi légèrement gratuit m’a choqué !
En fait Isabelle Hupert joue tellement toujours sur le même registre qu’on peut se demander si elle a vraiment lu le scénario ou si elle est victime de son type de casting i.e. une femme froide, un peu cinglée ou dans un état limite, parlant peu. Si vous aimez, vous ne serez pas déçus.
J’aurais dont dû louer le film «Towel head» et rester à la maison si je ne l’avais pas déjà vu…cet ovni cinématographique dégage pour sa part, une étrangeté intéressante.