dimanche 25 janvier 2009

Programme double

Il vaut vraiment la peine de se déplacer pour vivre les expériences proposées par Christian Marclay à DHC art malgré le froid et l’humidité qui nous affectent à Montréal ces jours-ci. Les merveilleux locaux dans le vieux Montréal permettent une visite des plus agréable et offrent l'espace nécessaire à ce type d'expo. Je ne connaissais pas le travail de Christian Marclay, en fait, je n'en avais jamais fait l'expérience. Dès le début de la visite, l'oeuvre «telephones» m'a réjouie. Simple et tout à fait efficace comme montage. Mais ce n'est pas que ludique, il y a de l'absurdité intelligente dans ce qu'il propose.
J'y allais pour «guitar drag» et n'ai pas été déçue. Ce film insupportable autant par son propos que par sa facture auditive est vraiment incontournable. Je n'en dis pas plus...Que dire du «crossfire» qui nous place au centre d'échanges de coups de feu, vraiment éloquent.
Et puis, il y a la pièce de résistance, montage sur quatre écrans dont l'écho et les harmonies m'ont laissée perplexe, comme si la musique trouvait elle-même la manière et le chemin pour se répondre.
Des expériences dont on ne peut faire l'économie... même s'il y a plein d'extraits sur youtube, à mon avis, il faut vraiment aller tenter cela. Et c'est gratuit, ouvert le w.e...

Ai poursuivi la soirée chez JoliFou sur Beaubien. j'avais beaucoup aimé la première fois mais là, je ne sais pourquoi, les plats étaient hyper salés. Pour le foie gras on peut légèrement comprendre mais l'osso buco et les rapinis...?! Et ma vis-à-vis avait commandé un poisson tout aussi salé. Non contents de saupoudrer allègrement les plats, le pain l'était aussi. Fleur de sel nous a-t-on dit. Je veux bien, mais à part assoiffer, je vois pas l’intérêt. Trop trop décevant, dommage.

Le bouquet fut le film «Home» (toujours au Beaubien, d’où le lien), un film insignifiant. Déjà que je ne sois pas fan de Isabelle Hupert (qui est vraiment tellement maigre qu’on a l’impression qu’elle va s’effacer de la pellicule, non mais c’est vraiment exagéré, en tout cas…) Le comédien principal est très bon par ailleurs et les enfants aussi, mais on ne va nulle part et pour paraphraser le film on demeure sur la voie d’accotement, cinématographiquement parlant. C’est long. Trop long, même s’il y a une tension dramatique assez forte, elle ne nous transmet rien sinon que l’envie qu’ils en finissent pour de bon. Et que venait faire la chanson «Wild is the wind» interprétée par Nina Simone à la toute fin ? C’est ma chanson préférée quasi toutes catégories alors ce genre d’emploi légèrement gratuit m’a choqué !
En fait Isabelle Hupert joue tellement toujours sur le même registre qu’on peut se demander si elle a vraiment lu le scénario ou si elle est victime de son type de casting i.e. une femme froide, un peu cinglée ou dans un état limite, parlant peu. Si vous aimez, vous ne serez pas déçus.

J’aurais dont dû louer le film «Towel head» et rester à la maison si je ne l’avais pas déjà vu…cet ovni cinématographique dégage pour sa part, une étrangeté intéressante.

mardi 20 janvier 2009

Dites 44

Je ne songeais aujourd’hui qu’à cet impératif que prononcent les (photographes) dentistes (peut-être ce lapsus était de l’ordre de l’extraction de dent?!) Devant l’hyper médiatisation de l’assermentation du 44è président des États-Unis. De l’événement je ne puis dire... quenfiiiin. Je suis la première à m’en réjouir mais je dois ajouter que j’avais hâte que ce chose faite pour que la planète entière recommence à respirer. Jusque là, tout le monde retenait son souffle, comme si la crainte que cela ne puisse pas se produire paralysait le monde entier.
Je me réjouis également que ce soit un noir qui ait enfiiiiin été élu. Mais je m’inquiète tout de même que l’on souligne cet aspect de manière si répétitive. Manque d’imagination? Manque de curiosité? Et s’il avait aussi quelque chose à dire? Pourrait-on à partir de maintenant écouter ce qu’il exprime au lieu de s’extasier sur la couleur de sa peau. Je me demande jusqu’à quel point il ne s’agirait pas ici de racisme inversé ou une recherche d’exotisme pour expliquer le succès, le charisme de l’homme.
Toujours est-il que je sors d’une rencontre dynamisante intellectuellement et humainement et je suis fière que celle-ci se soit tenue aujourd’hui, je pourrai toujours me dire qu’en cette journée mémorable, moi aussi j’avais des raisons de plus d'avoir le 44 gravé au coeur.

lundi 12 janvier 2009

Le ciel est bleu

Entre deux lectures le ménage s’impose. Les jours de grand dérangement, comment ne pas être découragée devant la somme de paperasse accumulée? J’ai attaqué le bureau. Cet endroit devenu impraticable est en passe de redevenir envisageable. Il faudrait que je me débarrasse des trois quarts des choses qui tiennent dans cet endroit, pourquoi n’y parviens-je pas? Je m’inquiète moi-même quand je m’entends justifier ma névrose par un sentimentalisme crasse.
Et cette poussière, d’où vient elle? Me suis toujours demandée comment se constituaient les résidus de nos appartements. J’imagine un tas de choses. J’ai un problème avec la balayeuse, c’est le vacarme qu’elle émet. Quant à moi, j’aspire au silence. Cela participe à la violence du geste et à l’urgence. Vous êtes-vous déjà demandés pourquoi on se pressait tant à s’acquitter de cette tâche? Eh bien… voilà... Tous ces gestes brusques et précipités…Il me semble qu’il serait doux qu’elle ronronne, la gestuelle pourrait être fluide, souple, aérienne. Suis-je seule à retrouver toutes ces choses perdues au beau milieu d’une pile de journaux. Comment ont-elles pu se retrouver là?
Cela n’a rien à voir avec le titre du billet, inspiré (ou expiré, tout dépend) par mon amour du crépuscule et qui me donnait envie hier, lorsque je contemplais le ciel au moment précis où le jour se change en nuit, de souhaiter que l’année soit calme, sereine, que cette tranquille immortalité se propage à travers les êtres et puisse permettre de nous rendre meilleurs.
Finalement tout cela a un certain lien : quand je fais du ménage je me promets de ne plus rien acheter qui ne soit absolument nécessaire, de veiller à ne pas surcharger notre planète et de faire des choix qui soient conséquents. Toute une vadrouille. Je feuillette «Le zen des petits riens» de Gary Thorp que l’on m’a offert, sans grand entrain. Mystique dans ma jeunesse, je fus Karaté Kid avant l’heure.
Parlant de cinéma, je n’ai vraiment pas aimé le film The Curious Case Of Benjamin Button. Trop long, trop anecdotique…j’ai cherché en vain l’âme du film en regrettant de n’être pas allée, en lieu et place, voir une expo. Je compte bien me reprendre cette semaine.
Ai également loué «The duchess», pas mal, mieux en tout cas que «Marie-Antoinette» de Sophia Coppola et «Une vielle maîtresse»…visionnés également cette semaine.

samedi 10 janvier 2009

Long courrier

Pourquoi j’aime le Courrier International de janvier 2009? Parce qu’il y a de longs articles, parce qu’ils ajoutent des cartes lorsqu’il est question d’un pays, histoire que nous puissions le situer, en ne pensant pas que nous savons tout. Parce que c'est tout à fait comme cela que nous apprenons! Parce que dans ce numéro on nous explique pourquoi les filles ont en général plus froid que les gars…Parce qu’il y a un article qui souligne que nous prenons pour acquis que les gouvernements devraient aider les grandes pétrolières…Parce qu’il y a des articles qui traitent de problèmes et de problématiques de Turquie, du Pakistan, de Colombie, d’Afrique… Et parce qu’il y a un spécial sur les femmes françaises! Parfaitement parce que.
J’en conviens, cela fait beaucoup de parce que, mais je ne trouvais pas autre façon de justifier le fait d’écrire ce billet. Parce que je m'en vais de ce pas fréquenter leur site: www.courrierinternational.com

vendredi 2 janvier 2009

Àquoibonnisme

Dans la rubrique: est-ce que quelqu'un peut m'expliquer à quoi cela sert exactement?! Je suis tombée sur un lien qui m'a laissée perplexe en ce début de nouvelle année...
http://www.wombat.zaq.ne.jp/fare/steak.html

Un peu plus élaboré que du scrapbooking mais tout de même...