De plus en plus difficile de se faire servir en français à Montréal. Ces temps-ci je fréquente l'ouest de l'île, par affaires pourrait-on dire, et j'expérimente le recul du fait français...ce que je croyais être une exagération de la part des défenseurs de la langue dans notre belle province.
Chez Saint-Viateur Bagels on nous sert des menus en anglais. La version française est disponible quand on la demande (en français pour être cohérents) et la serveuse qui répond à la question par un yes, no problem... elle même est changée pour une nouvelle avec l'accent un peu moins coincé.
Sur la rue Monkland à la quincaillerie, je demande une ampoule électrique. You dont speak english? que me demande l'employé.
Merde! Je ne suis pas aux fins fonds du West Island, je suis dans NDG. Ndg, bordel, ce même endroit où j'ai grandi, suis allée à l'école, ai vécu, comme plusieurs de mes compatriotes...
Cela est sans parler du fait que des journaux francophones sont pratiquement introuvables dans cette portion de la ville. J'ai fait des milles pour acheter Le Devoir l'autre matin...
Sur la rue Victoria même chanson. Chez l'épicier, dans les bouis-bouis...Partout!
Je veux bien admettre qu'ils n'ont peut-être pas le réflexe de s'adresser aux clients en français parce que la langue d'usage général dans les parages est l'anglais mais je ne peux m'empêcher de trouver inadmissible que des gens travaillant dans des commerces ne comprennent, ni ne parlent cette langue, même pas quelques mots. Rien à faire, ça me choque.
Ce n'est pas parce que c'est impossible à apprendre; il y a des cours gratuits au centre côte-des-neiges. Certaines personnes se décident après des années de vie au Québec de s'initier à cette langue et à cette culture. Mieux vaut tard que jamais.
Chez Saint-Viateur Bagels on nous sert des menus en anglais. La version française est disponible quand on la demande (en français pour être cohérents) et la serveuse qui répond à la question par un yes, no problem... elle même est changée pour une nouvelle avec l'accent un peu moins coincé.
Sur la rue Monkland à la quincaillerie, je demande une ampoule électrique. You dont speak english? que me demande l'employé.
Merde! Je ne suis pas aux fins fonds du West Island, je suis dans NDG. Ndg, bordel, ce même endroit où j'ai grandi, suis allée à l'école, ai vécu, comme plusieurs de mes compatriotes...
Cela est sans parler du fait que des journaux francophones sont pratiquement introuvables dans cette portion de la ville. J'ai fait des milles pour acheter Le Devoir l'autre matin...
Sur la rue Victoria même chanson. Chez l'épicier, dans les bouis-bouis...Partout!
Je veux bien admettre qu'ils n'ont peut-être pas le réflexe de s'adresser aux clients en français parce que la langue d'usage général dans les parages est l'anglais mais je ne peux m'empêcher de trouver inadmissible que des gens travaillant dans des commerces ne comprennent, ni ne parlent cette langue, même pas quelques mots. Rien à faire, ça me choque.
Ce n'est pas parce que c'est impossible à apprendre; il y a des cours gratuits au centre côte-des-neiges. Certaines personnes se décident après des années de vie au Québec de s'initier à cette langue et à cette culture. Mieux vaut tard que jamais.