Sujet incontournable s’il en est un: les ratés de la campagne de vaccination contre la grippe A au Québec…(petit apparté : on ne dit pas «pour» une cause mais bien contre quelque chose. Exemple; pour la grippe, pour la violence, pour xyz…)
Bon, pour tous ceux qui ne le sauraient pas, une campagne de vaccination a lieu au Québec. Le gouvernement établit des listes de gens qui devraient se faire vacciner de manière prioritaire parce que la production de vaccins se déroule à une rythme relativement lent.
Il y a des cocos (insécures, inquiets, ceux qui regardent trop les nouvelles ou qui lisent trop n’importe quoi sur le web… J’sais-tu moi?!) Qui essaient (et certains réussissent) à se faire vacciner avant leur tour. Qui? Des équipes de joueurs de hockey, des «veudettes», la famille «élargie» de certains employés des services de santé...Bref, ceux et celles qui se considèrent importants et essentiels à la vie en société. Des débats ont lieu. Devrait-on piquer tel ou tel en priorité? Qui est le plusssse à risque?, et des meilleures et j’en passe…
Entretemps, à quelques kilomètres de la frontière (aux États-Unis), il est possible de payer pour se faire vacciner.
La seule chose que je me dis c’est: quand on est big, on est big jusqu’au bout. Si on a pas la patience d’attendre son tour, comme tout le monde et que l’on juge que sa situation est suffisamment au dessus de la mêlée….ben qu’on prenne les moyens pour! C’est vouloir le beurre et l’argent du beurre. Ils semblent en effet considérer qu'ils sont exceptionnels mais qu'ils ont le droit d'avoir le même accès aux services que Madame toulemonde (coût du vaccin assuré par l’assurance maladie), en priorité évidemment…
Heureusement qu'il y a encore des journalistes qui dénoncent ces faits...
Parfois j’ai l’impression d’un mauvais vaudeville.
J’ai souvenir de la «Crise du verglas». Je ris (jaune) encore de penser que les gens se plaignaient parce que dans les centres d’hébergement on ne leur fournissait pas de brosse à dent…eh, bien marche, chose! Ceux qui se plaignaient aussi parce que les transports en commun fonctionnaient au ralenti…euh...oui, nous vivons un état de crise, c'est nor-mal...
On peut constater que dans notre belllleu société, certaines catégories de gens se considèrent essentiels. Que deviendrions-nous sans équipe de hockey? Que deviendrions-nous sans nos chers artisteeeeeeux? Il est intéressant de constater comment en temps de crise nous évaluons ce qui est de l’ordre du service essentiel. Que deviendrions-nous sans nos gestionnaires?
Il y a des cocos (insécures, inquiets, ceux qui regardent trop les nouvelles ou qui lisent trop n’importe quoi sur le web… J’sais-tu moi?!) Qui essaient (et certains réussissent) à se faire vacciner avant leur tour. Qui? Des équipes de joueurs de hockey, des «veudettes», la famille «élargie» de certains employés des services de santé...Bref, ceux et celles qui se considèrent importants et essentiels à la vie en société. Des débats ont lieu. Devrait-on piquer tel ou tel en priorité? Qui est le plusssse à risque?, et des meilleures et j’en passe…
Entretemps, à quelques kilomètres de la frontière (aux États-Unis), il est possible de payer pour se faire vacciner.
La seule chose que je me dis c’est: quand on est big, on est big jusqu’au bout. Si on a pas la patience d’attendre son tour, comme tout le monde et que l’on juge que sa situation est suffisamment au dessus de la mêlée….ben qu’on prenne les moyens pour! C’est vouloir le beurre et l’argent du beurre. Ils semblent en effet considérer qu'ils sont exceptionnels mais qu'ils ont le droit d'avoir le même accès aux services que Madame toulemonde (coût du vaccin assuré par l’assurance maladie), en priorité évidemment…
Heureusement qu'il y a encore des journalistes qui dénoncent ces faits...
Parfois j’ai l’impression d’un mauvais vaudeville.
J’ai souvenir de la «Crise du verglas». Je ris (jaune) encore de penser que les gens se plaignaient parce que dans les centres d’hébergement on ne leur fournissait pas de brosse à dent…eh, bien marche, chose! Ceux qui se plaignaient aussi parce que les transports en commun fonctionnaient au ralenti…euh...oui, nous vivons un état de crise, c'est nor-mal...
On peut constater que dans notre belllleu société, certaines catégories de gens se considèrent essentiels. Que deviendrions-nous sans équipe de hockey? Que deviendrions-nous sans nos chers artisteeeeeeux? Il est intéressant de constater comment en temps de crise nous évaluons ce qui est de l’ordre du service essentiel. Que deviendrions-nous sans nos gestionnaires?
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