lundi 16 mars 2009

Bashung

Une absence inestimable. Ai eue la chance de le voir en spectacle il y a quatre ou cinq ans. Je connais ses textes par cœur pour les avoir écoutés jusqu’à plus soif. Ces ambiances dans lesquelles on ne peux que se retrouver, même quand on est un peu perdus nous hanteront longtemps. Grand homme, perte qui me laisse sans voix. Tant de souvenirs heureux et songeurs.
Parlant de nostalgie, suis allée vois «Dédé à travers les brumes» et «Les plages d’Agnès» ce w.e.
Le premier, formidablement interprété (au point où l’interprète s’efface totalement derrière le personnage, interprète aussi beau en personne qu'à l'écran, je dois dire pour l'avoir «expérimenté») souffre malheureusement de longueurs et aurait gagné à être resserré au montage). Touchant tout de même, mais pas transcendant.
Dans un autre registre, Agnès qui nous fait du «name dropping» durant deux heures, m’a plutôt laissée indifférente. J’ai vibré à l’idée de souvenirs de cette femme devenue un peu vieille qui a un besoin de nous raconter sa vie mais dont les passages au montage sont parfois si abruptes.
Suis allée ici, ai fait cela et ai rencontré tel ou telle. Been here, done that…Son fils est beau comme un cœur…
Chose surprenante, toutes ces images nous envoient à notre propre nostalgie et aux souvenirs liés à tel ou tel film. Ça a un certain effet de remonter le cours de nos propres vies. Je me souviens de Catherine Deneuve, «rencontrée» lors d’un tournage à Montréal, et où j’en étais dans ma vie. Me souviens de la période «Les glaneurs et les glaneuses», de tous ces films, ces images et ces états d’âme.
Mais bon, en ce printemps qui ne saurait tarder, à-t-on vraiment envie de se plonger dans tous ces élans de nostalgie ou bien d’aller de l’avant? Pour qui a le «bleu pétrole» facile, une cure de lumière, de chaleur et d’amour s’impose!

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