vendredi 3 avril 2009

Question(s) bête(s)

Je me demande, suis-je seule ou bien cette conception hautement (sic) verticale de l'affichage des pages est énervante quand on navigue et qu'il faut constamment faire glisser le curseur pour pouvoir poursuivre la lecture...Le format des écrans, lui, demeure horizontal. Comment se fait-il que l'aménagement visuel ne le soit pas?
Concept de verticalité que l'on pourrait tellement facilement remettre en question. Équivaudrait-il à une hiérarchisation entendue; le présent qui l'emporte sur le passé, le plus important qui est au-dessus de la pile, le plus gros qui tasse le plus petit...Le plus clinquant qui se fait voir, le plus «loud» qui se fait entendre, le plus chiant qui se fait remarquer...
Le cul posé à longueur de journée devant nos écrans, sommes-nous encore de si dignes descendants (sic) de l'homo erectus.
Je soupçonne que cette obstination à vouloir défier un «time line» horizontal défilant immuablement s'apparente à un réflexe de survie. Cette manière de faire qui défie toute logique et qui nous rend si humains.
Tout comme notre attitude envers le sentiment amoureux. Pour la plupart incapables de supporter l'intensité nous nous gavons de littérature (et de culture) qui en fait l'éloge et nous soupirons par procuration.
Ou encore en est-il de notre rapport avec le changement. Alors que nous nous impatientons et aspirons à «autre chose» nous ne concédons rien à ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à de l'inconnu.
J'admire (que dire, je vénère), les bêtes (les innocents ou les à quatre pattes) qui ne s'enfargent pas dans les fleurs du tapis et qui s'étirent lamgoureusement devant un rayon de soleil tandis que je m'interroge inlassablement.
...Et que je monologue, parce que pour l'interactivité du blogue...on repassera, à moins de se nommer x ou y... Je commence à trouver l'activité quelque peu monotone !
Je songe sérieusement à publier un paragraphe qui ne voudrait rien dire et qui serait composé uniquement de mots clés qui sont apparemment fréquemment googlés...
Est-ce éthique, docteur?

Aucun commentaire: