mercredi 15 avril 2009

Da ba da ba da


Elles sont belles et fragiles. Pour résumer le film…chose certaine, elles pleurent. Elles finissent toutes par pleurer. C’est crève-cœur que de voir une Murielle Robin, personnage très plausible, verser une larme blessée, et cette scène avec Karole Rocher où elle pète les plombs devant une classe et surtout la perversité de celle qui mène le bal (c’est le cas de l’écrire!). Scène plus vraie que nature puisque dans la réalité elle m’a fait penser aux commentaires que l’on m’a déjà fait sur une certaine comédienne du Québec qui offrait de très coûteux ateliers en utilisant des méthodes pas toujours orthodoxes… Maïwenn nous fait sauter à pieds joints dans le cliché et les idées reçues à propos des actrices et on en redemande! On se régale en compagnie de la très jolie Jeanne Balibar. Les saynètes musicales sont kitsh et amusantes et heureusement pas trop longues. Drôle de choix d’arrangements pour les voix. Elles sont à l’avant, avant plan et la musique dénuée de toute basse semble flotter loin derrière. Pas spécialement réussi, à mon avis puisque ça nous empêche d’avoir envie de fredonner en même temps qu’elles ou de taper du pied…
Mais bon, que cela fait plaisir de voir Charlotte Rampling, toujours aussi classe, toujours aussi singulière. Bref, on s’amuse, certaines répliques font pouffer de rire, c’est un fell good movie, léger et sympathique où la soit disant névrose féminine n’a d’égal que la malice d’un docu-menteur.

Aucun commentaire: