samedi 21 juin 2008

Vrac du samedi

Agréablement surprise de découvrir que les critiques en bonne et due forme existent, celle que Juliette Ruer fait du film «The Love Guru» vaut la peine d’être entendue. C’est clair, net précis et au moins on sait à quoi s’en tenir. Yé!
http://moncinema.cyberpresse.ca/bandes-annonces/visionner/791-Le-gourou-de-lamour.html
À ce propos, au-delà du scato et du vomi, je me suis quand même amusée au visionnement de «99francs». Les effets visuels sont bien foutus et à mon avis, il réussit à dénoncer ce qu’il illustre, ce qui n’est pas nécessairement évident. La seconde fin est trop cul-cul et c’est une erreur de l’avoir mise mais bon, j’ai apprécié que l’on dépeigne cette décadence tellement prétentieuse du milieu (qui ne vaut pas seulement pour la pub mais aussi dans le cinéma et la tv quand à moi…).

Je suis aussi tellement d’accord avec ce qu’écrit Louis-Gilles Francoeur dans le Devoir d’hier (article : Que restera-t-il du Québec naturel dans cent ans?). Notamment quand il écrit que nous construisons de manière hypocrite des biodômes au lieu de s’occuper réellement des problèmes de préservation de l’environnement et des animaux qui tentent d’y survivre. Belle réflexion, j’aime cet esprit qui erre devant les paysages qui défilent. Je crois que les meilleures idées viennent comme cela. Pour moi en tout cas.
Un biodôme est un zoo design, je refuse d’y mettre les pieds, c’est le summum de la cage dorée. Pas la peine d’aller voir des organismes vivants en captivité, je peux toujours regarder des photos et l’imagination fait le reste. Dans la nature, ça prend beaucoup de temps de contemplation avant de pouvoir apercevoir une biche au détour d’un sentier. La patience et le respect de l’environnement c’est aussi ça, en vrai.
Et puis, je fais beaucoup de route et j’ai toujours redouté les rencontres inopinées avec des bêtes. J’ai évité de justesse un gros ours noir sur la 15 sud, l’été dernier, j’ai eu des frissons pendant longtemps à l’idée que j’aurais pu le blesser à mort et prendre le champ méchamment par le fait même…

Abonnée à la liste d’envoi de «48th parallel»; http://www.48thparallelproject.com/, je suis toujours étonnée de constater à quel point elles sont toujours actives et créatives. Contrairement à ce que d’aucun pensent, le féminisme n’a pas pris du recul, c’est le backlash qu’on lui a fait qui a pris les devants. C’est un peu plus que le verre à moitié vide ou à moitié plein, c’est une question de point de vue. Il n’y a pratiquement plus de regroupement homogène mais les femmes n’en pensent pas moins. Et ne venez pas me sortir l’opinion de jeunes filles qui ne se sont pas encore frotté au marché du travail, ça me donne de l’urticaire.

Dans un tout autre ordre d’idées, finalement, j’ai tellement hâte d’aller voir Cohen...

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