J’essaie de me ramasser. Penser à tout; ne pas oublier ceci ou cela, passer à la banque pour faire des Euros (des heureux si vous voulez mon avis)…Je n'ai que «Samuel Hall» et «Bijou, bijou» de Bashung en tête;
J’aimerais bien avoir une opinion sur le rapport de la commission Bouchard-Taylor mais je n’ai pas eu le temps de me tenir au courant.
Tout ce que je sais c’est que mon amour est dans la même course et que nous nous retrouverons farniente d’ici peu. Je garde espoir, il y a des choses bien pires.
Ais-je écrit que j’adorais ce moment béni de décollage? J'insiste. Quand la carcasse de l’engin de métal et de bruit vibre tout son saoul et que notre dos est pressé contre le dossier du siège, quand les roues quittent le sol; ces fractions de secondes où l’on ressent cette pesanteur dont on sera délivré l’instant d’après…J’espère que la fin de vie est comme cela, ce serait trop chouette (avec «Le tango funèbre» du même Bashung, évidemment).
J’aurais donc dû faire astronaute, dans la veine de : Merde, j’ai oublié d’avoir des enfants!?
«Bijou, bijou, te réveille pas surtout, je vais pas faire de bruit, juste un café et c’est tout.
Je peux plus rester ici je dormirais je sais pas où,
Bijou, bijou, le temps ça pourrit tout, les cheveux dans le lavabo, les mégots écrasés n’importe où, puis tu prends ton bain avec de drôles de joujoux.
Bijou, bijou, il y a des feux rouges partout, et puis au coin de la rue, l’armée du salut qui joue,
À ma montre il y a pas de chaînes à mes gordonsmiths pas de baleines.
Bijou, bijou, pense à tes rendez-vous, rappeler le gynéco, passer à la banque prendre des sous, trouver quelqu’un d’autre, moi je mets les bouts…»
Pendant ce temps, on installe un ventilateur électrique dans le plafond de ma salle de bain. Il y a de la poussière partout, le chat se tient caché, les ouvriers vont et viennent (à n’importe quelle heure d’ailleurs et leur arrivée matinale est évidemment aléatoire). J’ai réussi à faire quelques brassées de lavage entre temps. Tout mon bordel de salle de bain est répandu tantôt dans le salon, tantôt dans la cuisine. Merde, je ne retrouve plus mes petites bouteilles de voyage pour le shampoing? No wonder…entre les coups de marteau et les bruits de scie passe-partout (plus mordante que son homonyme), le téléphone sonne. Pardon, je ne vous entends pas très bien….Je peux plus rester ici je dormirais je sais pas où,
Bijou, bijou, le temps ça pourrit tout, les cheveux dans le lavabo, les mégots écrasés n’importe où, puis tu prends ton bain avec de drôles de joujoux.
Bijou, bijou, il y a des feux rouges partout, et puis au coin de la rue, l’armée du salut qui joue,
À ma montre il y a pas de chaînes à mes gordonsmiths pas de baleines.
Bijou, bijou, pense à tes rendez-vous, rappeler le gynéco, passer à la banque prendre des sous, trouver quelqu’un d’autre, moi je mets les bouts…»
J’aimerais bien avoir une opinion sur le rapport de la commission Bouchard-Taylor mais je n’ai pas eu le temps de me tenir au courant.
Tout ce que je sais c’est que mon amour est dans la même course et que nous nous retrouverons farniente d’ici peu. Je garde espoir, il y a des choses bien pires.
Ais-je écrit que j’adorais ce moment béni de décollage? J'insiste. Quand la carcasse de l’engin de métal et de bruit vibre tout son saoul et que notre dos est pressé contre le dossier du siège, quand les roues quittent le sol; ces fractions de secondes où l’on ressent cette pesanteur dont on sera délivré l’instant d’après…J’espère que la fin de vie est comme cela, ce serait trop chouette (avec «Le tango funèbre» du même Bashung, évidemment).
J’aurais donc dû faire astronaute, dans la veine de : Merde, j’ai oublié d’avoir des enfants!?
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