samedi 3 mai 2008

Droits des animaux

J’aime tous les animaux. Oui, même le plus petit insecte et la chose la plus gluante. Les rampants et les volants, les renifleurs et les galopants. Dernièrement j’ai signé une pétition visant à empêcher un «artiste» de tuer un chien dans une performance, cela a donné lieu à toutes sortes de réactions dans mon entourage. Dans ce type de geste, il y a une gratuité inquiétante. De plus, quand on discute de droits des animaux, il y a toujours un plouc qui s’insurge et plaide pour le droit des enfants, des prisonniers, des réfugiés, de je ne sais quoi d’autre. Comme s’il fallait nécessairement hiérarchiser notre capacité à nous émouvoir. Comme si l’humanité se divisait en paquet de douze. Non madame, non monsieur, l’humanité est comme l’amour, elle se multiplie, se transmet, s’éparpille. Se soucier du vivant et du sort que l’on réserve au vivant est une vaste palette de couleurs qui ne devrait souffrir d’aucune restriction. Quand quelqu’un est capable d’être cruel, à l'endroit de quelque forme du vivant que ce soit, on peut facilement imaginer qu’il le soit avec ses semblables…

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