mercredi 2 juillet 2008

Réinventer la roue


Suis allée voir «Wall E» en fin de semaine. Ça m’a fait l’effet d’un bizarre de croisement…Une tête de «E.T» au dessus d’un corps de robot. Il y a des formes qui se répètent. J’ai bien aimé la première demi-heure parce que le rendu du décor est spectaculaire, mais toute la portion qui se déroule dans l’espace m’a un peu ennuyée. Je l’ai trouvée visuellement trop léchée même si j’ai rigolée en voyant ce qu’étaient devenus les êtres humains : des grosses larves. Au-delà de tout, je n’ai pas vraiment été emportée par ce qu’Odile Tremblay nous annonçait dans Le Devoir comme une ode poétique à la beauté cachée de la planète, j’y ai perçu plus de désolation que d’espoir…
J’ai apprécié qu’il n’y ait pratiquement pas de dialogue mais l’histoire est un peu longuette et les péripéties assez répétitives. Les personnages sont encore stéréotypés, notamment dans le choix de prénommer Ève la seconde protagoniste (de forme ovoïde en plus…). Je crois que ce n’est pas vraiment un film pour les enfants…Ils ne riaient pas dans la salle, ils se «bouchaient» plutôt les oreilles parce que le son est tellement fort et en plus c’est une histoire d’amour! Pour les grands, il y a des références à l’histoire du cinéma et à l’histoire de l’art au générique mais comme me disait une amie (mère de famille); il n’y a même pas de dragons à vaincre et ils ne nous rendent pas la coquerelle particulièrement attachante, enfin pas au point de vouloir en adopter une en peluche…

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