Je la regarde dormir et je m’émeut toujours. Elle est là, tout près de moi, allongée sur le canapé. De temps en temps elle soupire et tandis que je poursuis mes activités, je la caresse distraitement. Je la regarde, je ne me lasse pas. Elle rêve de toute évidence, ou sont-ce les mouvements involontaires des muscles qui se distendent…J’aime tant cette petite chose tendre, sans défense qui s’abandonne avec autant de courage. Parfois elle ouvre lascivement un œil, simplement pour vérifier si je suis encore là. Tant d’amour. Tant de confiance vous scie.
D’accord c’est un chat. Mais ce n’est pas qu’un chat, c’est une complice de tous les jours que je viens à peine de réussir à guérir de son sentiment d’abandon, de ses névroses, de ses énormes craintes du temps où elle a atterri chez moi. Je vais devoir la faire garder pendant six semaines et je suis déjà inquiète, anxieuse. Il faut bien vivre mais tout de même, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
Il y a pas mal de carnets dans lesquels on s’extasie de sa progéniture, à croire que ce ne sont que les parents qui ont le loisir d’écrire (mais, bon dieu! Où trouvent-ils le temps?), même si j’écris ce qui précède, je vous concède que c’est relativement ennuyant de lire les manifestations de cette affection qui nous lie aux bêtes. Ça fait cul-cul.
Pourtant l’amour est bel et bien là. Celui qui nous fait nous inquiéter et qui donne envie de prendre soin, celui qui donne autant de soucis que de joies. Ce sentiment qui inspire la bonté, qui procure une certaine fierté (quand le regard se pose pour la énième fois sur cet objet de plaisir esthétique, cette boule de poil qui ronronne comme pas une, ce grain de beauté au bout du nez, ces oreilles, ces moustaches et ses petites pâaaaattes...). Ce paquet d’amour gratuit et somme toute assez libre. Comment pouvoir en dire autant des êtres humains, si ce n’est que des enfants! Et les enfants, ben, ils finissent toujours par grandir…
D’accord c’est un chat. Mais ce n’est pas qu’un chat, c’est une complice de tous les jours que je viens à peine de réussir à guérir de son sentiment d’abandon, de ses névroses, de ses énormes craintes du temps où elle a atterri chez moi. Je vais devoir la faire garder pendant six semaines et je suis déjà inquiète, anxieuse. Il faut bien vivre mais tout de même, j’y tiens comme à la prunelle de mes yeux.
Il y a pas mal de carnets dans lesquels on s’extasie de sa progéniture, à croire que ce ne sont que les parents qui ont le loisir d’écrire (mais, bon dieu! Où trouvent-ils le temps?), même si j’écris ce qui précède, je vous concède que c’est relativement ennuyant de lire les manifestations de cette affection qui nous lie aux bêtes. Ça fait cul-cul.
Pourtant l’amour est bel et bien là. Celui qui nous fait nous inquiéter et qui donne envie de prendre soin, celui qui donne autant de soucis que de joies. Ce sentiment qui inspire la bonté, qui procure une certaine fierté (quand le regard se pose pour la énième fois sur cet objet de plaisir esthétique, cette boule de poil qui ronronne comme pas une, ce grain de beauté au bout du nez, ces oreilles, ces moustaches et ses petites pâaaaattes...). Ce paquet d’amour gratuit et somme toute assez libre. Comment pouvoir en dire autant des êtres humains, si ce n’est que des enfants! Et les enfants, ben, ils finissent toujours par grandir…
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