À l’aube d’un autre départ (oui, je sais j’ai l’air de partir souvent – et euh, bien c’est vrai, je pars souvent!), un truc qui me frustre passablement quand je suis en Europe (non, deux, tiens il paraît que c’est mieux), c’est que nos cartes de débit et de crédit ne sont pas munies d’une carte à puce, qui a pour conséquence que plusieurs systèmes ne les reconnaissent pas. Par exemple; pour louer un Vélib à Paris il faut nécessairement passer par les bornes électroniques, mais elles ne peuvent pas traiter nos maudites cartes! Qu’à cela ne tienne, je me suis organisée pour emprunter une carte d’abonnement parisienne, mais quand même, c’est un irritant quand on veut réserver des billets; pour le théâtre, cinéma, pour la SNCF ou quelque machin du genre…D’après ce que l’on m’a dit (et qui vaut ce que ça vaut, ma foi, parfois pas cher mais bon), les compagnies nord-américaines étudient le problème et font des recherches…Wow, ils ne m’impressionnent guère si ce n’est que pour leur souci maladif de protéger leurs acquis, et de rechigner contre une nouvelle technologie à implanter qui serait au service du client (pour une fois). Pourtant, ils ont intérêt à ce que l’on dépense, non? En tout cas, ça donne la drôle d’impression de provenir d’une république de bananes…
Deuxio; que nous ne puissions pas utiliser nos téléphones cellulaires (je parle de madame tout le monde – pas ceux qui s’en sont procurés des plus chers…) parce qu’ils ne sont pas équipés pour… (encore d’une puce, je crois?!) Mondialisation, mondialisation mon cul, c’est encore pas pour notre bien-être ou notre profit, comme dirait l’autre; ils veulent notre bien et ils le prennent!
Est-ce moi ou j’ai l’impression que les innovations ne servent toujours qu’à des intérêts de grandes compagnies ou de profit qui ne touchent jamais directement les citoyens, pour eux-mêmes?
(Je sais, j’ai mis toujours et jamais dans la même phrase et ça peut-être énervant…et j'ai terminé par un point d'interrogation, mais tant qu’à y être et de toute façon, si la tendance se maintient : avant que j’aie quelque commentaire que ce soit, il va neiger des prunes – d’ailleurs ça me rappelle le temps où je faisais une émission de radio, à la radio communautaire; on a essayé une fois de solliciter notre auditoire mais on a eu l’air tellement fous, parce qu'on a obtenus aucune réaction, qu’on a pas récidivé… Mais ça c’est une autre histoire!).